Résistance

histoire

L'Estréchure : La Résistance

la Résistance, désigne l’ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont mené le combat contre l’ennemi et ses collaborateurs sur le territoire français, depuis l’Armistice du 22 juin 1940 jusqu’à la Libération en 1944.

 

Dans notre région et en Vallée Borgne en particulier, des hommes courageux et lucides ont combattu au péril de leur vie l’envahisseur, afin que notre pays conserve son indépendance et que nos concitoyens puissent continuer à vivre librement; chacun doit en conserver le souvenir et le transmettre.

 

Une des figures marquantes de ce combat en Cévennes fût Marcel Bonnafoux, dit Marceau qui commandait le maquis de Lasalle avec René Rascalon et Guy Arnaud, groupement qui comptait 207 hommes.

Portrait de Marceau 1910 - 1944
Bas relief de Marceau (mairie de Saumane)

Le 12 juillet 1944, cette formation fusionne avec le maquis de la Soureihade (l’Ensoleillée) dirigé par le pasteur Laurent Olivès qui comptait 168 hommes.

Ce nouveau groupement s’installe au sein du Massif de l’Aigoual, à Aire de Cote, sous la direction de Marceau, en prenant le nom de Maquis FFI Aigoual-Cévennes; c’est le premier maquis du Gard, il est créé à Saumane. De nombreux jeunes viennent grossir ses rangs en particulier pour échapper au Service du Travail Obligatoire, pour constituer rapidement un groupe de 1000 partisans auxquels se rallient les gendarmes du Commandant Colonna d’Istria.

Mémorial du maquis d’Aire de cote

(Mas de la Carrière à Saumane)

Le 7 août 1944, 600 hommes de la Légion d’Arménie sous commandement allemand stationnent au Vigan. Les maquisards cévenols se sentent directement menacés par ces troupes ennemies qui mettent en péril les parachutages de matériel et leurs déplacements.

Plusieurs groupes de résistants investiront Le Vigan, dont le groupe placé sous la direction de Marceau, chef des Corps Francs, qui se rendra à l’hôtel du Midi afin de capturer et de négocier une reddition avec l’Etat-Major allemand ; c’est au cours de cette opération qu’il trouvera la mort à l’age de 34 ans.

Le tombeau du Chef Marceau

(Mas de la Carrière à Saumane)

D’autres résistants moins connus oeuvrèrent en Vallée Borgne comme Fernand Borgne, maire de Saumane qui fût déporté, Emile Berrière et Gilbert Delon mort en camp de concentration.

Monument dédié au Maquis Aigoual – Cévennes

 

Forces Francaises de l’Intérieur

Aire de Côte – Ardalliers – Lasalle

Médaille de la Résistance

Références : Ouvrage « Et la Cévenne s’embrasa » de Aimé Vielzeuf – Editions Notre-Dame Nîmes.