Loisirs

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L'Estréchure : Randonnées proches

Le Fira
4 av. de la résistance
30270 Saint Jean du Gard

Tél: 04 66 85 17 94

Un site à visiter avant de partir en ballade !

La maison de la randonnée (Thoiras)

Un autre site intéressant

Randonnées cévenoles

Sentier de la Soult

Promenade entre l’Estréchure et Saumane.

  • Kilométrage : 9 Km
  • Durée : environ 3 h
  • Dénivelé : de 312 m à 730 m

Départ du pont d’Ausset, direction le château de l’Hom, prendre le premier sentier à droite marqué du pictogramme à un oiseau noir sur fond jaune.

Montée vers le hameau de la Bécedelle, puis vers la tranchée de la route D152.

Poursuivre par le tracé indiqué en rouge sur la carte ou en suivant la D152 jusqu’au GR 61A.

Descendre vers l’Estréchure en laissant le Poujol et le Mazet sur la gauche, traverser le chemin conduisant vers Rieu Obscur que l’on poursuit vers la droite jusqu’au chemin de Boisserole.

Traverser le Gardon par la passerelle en béton, arrivée à l’Estréchure.

Sentier de la diligence

  • Kilométrage : 16 Km
  • Durée : environ 6h30
  • Dénivelé : 250 m à 660 m

Départ de la route D 39, prendre le chemin qui descend à droite du cimetière de Saint Martin de Corconac et longer le Gardon sur sa rive droite.

Passer devant la Lanne et poursuivre vers Souci et son pont enjambant les gorges.

Poursuivre en contournant le château de Bussas jusqu’à l’Arénas.

Prendre à droite en s’éloignant du Gardon et monter vers le col du Mont Brion.

Au col, prendre à droite par le GR 61 jusqu’au col du Mercou.

Au col du Mercou, prendre le chemin qui franchit un portail (ne pas prendre le sentier de droite) descendre par le GR 61 A jusqu’au pont de Vallongue, rester sur le sentier de droite qui conduit à souci et reprendre vers la gauche en longeant le Gardon par le sentier emprunté au départ et rejoindre Saint Martin de Corconac.

Tout en essayant d’être le plus précis possible, l’itinéraire reste approximatif. Il est conseillé de suivre les balises tout le long du parcours et de vous munir du topo-guide de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre, ainsi que de consulter le Guide des Gîtes d’étape et Refuge.

L'Estréchure : Le voyage de Stevenson en Cévennes

Robert Stevenson

Que vient faire Robert Lewis Balfour Stevenson sur le site de l’Estréchure, il n’y est peut être jamais venu !

Son ânesse Modestine y repose toutefois, plus précisément, sa dépouille se trouve sur le domaine de Bussas (commune de l’Estréchure).

Cet écrivain qui fût l’auteur des célèbres romans « l’ile au trésor » et « Docteur Jekyll et Mr Hyde » eût un jour l’idée après, dit-on, une déception amoureuse, de parcourir les Cévennes en compagnie d’une ânesse nommée Modestine.

Cette petite épopée contribua à faire connaître nos cévennes à l’étranger.

Couverture du récit original du voyage de Stevenson.

Il a raconté cet épisode dans son ouvrage intitulé « Voyage avec un âne dans les Cévennes » décrivant les anecdotes de son petit périple de Haute Loire à Saint Jean du Gard ou il parvint le 2 octobre 1878.

Composition en schiste représentant l'homme et son ânesse sur la fontaine de St Jean du Gard (Oeuvre de Jean Pierre BOYER)

De retour de son périple cévenol, l’écrivain devant rentrer chez lui vendît son ânesse à un habitant de l’Estréchure qui la fît naviguer chaque jour pour ses activités de Bussas à Saint Jean du Gard et retour; la bête finit donc ses jours à Bussas (propos recueillis auprès d’un ancien habiatant de Souci situé à proximité de Bussas).

Les randonneurs empruntent aujourd’hui le « chemin de Stevenson » long de 230 Km et repérable sur les cartes d’état major sous la dénomination de « GR 70 »; c’est la raison pour laquelle nous avons fait figurer cette rubrique à proximité de celle évoquant les randonnées.

L'Estréchure : La chasse

Historique de la chasse au sanglier dans les Cévennes

 « Dés la fin du XIVème siècle, les seigneurs des Cévennes, à eux seuls, ne peuvent plus suffire à la chasse aux bêtes féroces, et pour la première fois en 1361 – 1377, ils accordent à leurs paysans dans la baronie de Hierle (région du Vigan) le droit d’exterminer les ours, les sangliers, les chevreuils. C’est que la besogne ne manque pas ; l’ours brun des Cévennes revient s’installer en masse sur les pentes de l’Aigoual ; des hardes de cerfs sillonnent les garrigues et les bois de chênes verts. Le Causse est plein de loups ; les perdix deviennent aussi communes que les poules ; et jusqu’au début du XVIème siècle, la chasse paysanne demeure totalement libre tant les réserves de gibier paraissent illimitées. »

Emmanuel Le Roy Ladurie « Les paysans du Languedoc ».

Le sanglier

De nos jours, la chasse en Cévennes est principalement axée sur le sanglier, mammifère ongulé appartenant à la sous espèce « Sus scrofa scrofa ».

Son poids peut atteindre plus de 100 Kg et pourrait aller jusqu’à 150 Kg si son extermination ne l’empêchait pas d’arriver à un age avancé (20 à 25 ans au maximum).

"Dans le temps" on tuait de très grosses bêtes !

La durée de la gestation est d’environ 114 jours, une laie jeune donnant souvent naissance à deux marcassins, alors qu’une femelle de plus de 6 ans donnera naissance à 8 à 10 jeunes.

Le marcassin

La chasse en Cévennes de nos jours

Au cours de la première moitié du XXème siècle, les chasseurs sont essentiellement préoccupés par le petit gibier (lièvre, lapin et perdrix).

Les battues se généralisent à partir des années 60 – 70 alors que le lapin est décimé par la myxomatose et que les perdreaux ne résistent pas à la disparition des derniers champs cultivés.

Le sanglier est le principal gibier des Cévennes, il est chassé en battues par une équipe aidée par les chiens courants et outre le loisir et l’apport en viande procurés par sa chasse, celle ci permet une nécessaire régulation de la population des « bêtes noires » qui causent de nombreux dégâts aux abords des habitations ; de plus, la chasse constitue un élément essentiel de la vie sociale de septembre à février au sein des villages cévenols.

Chaque village a sa société de chasse, Le Ramier cévenol à l’Estréchure, La Diane cévenole à St André, La Peyrollenque à Peyrolles,

Les Compagnons saumanois à Saumane, La Plantiéroise ou le Coulet aux Plantiers.

La battue aux chiens courants

C’est au cours de ce type de chasse que se tuent la plupart des sangliers.
Les équipes qui opèrent sur un territoire plus ou moins vaste, en général une commune, comptent 7 ou 8 membres pour les plus petites et jusqu’à plus de trente pour les plus importantes.
Les vêtements utilisés sont chauds et solides (bleus de travail, jeans, ou éléments de surplus militaires).
La tenue, autrefois la plus neutre possible, est aujourd’hui volontairement très voyante (gilets fluorescents employés pour des raisons de sécurité à la suite de nombreux accidents mortels).
Les armes utilisées sont la carabine ou le fusil lisse.
Le matin de la chasse, certains membres de l’équipe vont repérer les traces de sangliers pour choisir et évaluer le potentiel du territoire ou s’effectuera la battue, toutefois, compte tenu de l’abondance du gibier, ce préalable n’est pas pratiqué de façon systématique.
Une fois le territoire choisi, pour des raisons de sécurité, le chef de battue affecte un poste précis à chaque chasseur qui sont les points de passage des bêtes poussées par les chiens ; ces points sont connus par l’expérience qu’une longue pratique a permis de localiser. Il faut aussi noter l’emploi des routes pour se poster.
Quand chacun est installé à son poste, les traqueurs détachent les chiens qui lèvent tôt ou tard un ou plusieurs sangliers qu’il s’agira d’abattre.
On n’éviscère pas les bêtes sur place, le gibier est ramené au local de chasse pour la préparation des parts de viande et leur répartition entre chasseurs et propriétaires des terrain ; la hure (tête du sanglier) est en principe réservée au chasseur qui a tué l’animal.

Références : Rapport de stage de Frédéric JAUVERT (Technicien Forestier, Secrétaire de l’Association Cynégétique du Parc National des Cévennes).

Nous remercions Frédéric JAUVERT pour nous avoir autorisé à emprunter ce qui précède, tiré de sa monographie : « Vers une meilleure connaissance du sanglier en Cévennes 1984-1985 »

L'Estréchure : La pêche, le Gardon

Les espèces

Poissons dominants :

Truite fario, Vairon, Blageon, Chevesne (le Barbeau sur quelques endroits spécifiques).

Permis de pêche

Le permis de pêche est obligatoire, on peut se le procurer à la Petite Auberge Le village, 30124 L’Estréchure Tél : 04 66 54 58 65

Les réserves

Les réserves de pêche sont listées ci après, leur objectif consiste à favoriser la protection ou la reproduction du poisson, ces espaces sont donc interdits à la pêche.

– Sur le Gardon de Saint-Jean : dans la traversée du village de Saint André de Valborgne.
– Sur le Gardon de Saint-Jean (lieu-dit Pomaret) : sur 800 m depuis 25 m en amont du pont du Mas Bernard (limite amont) jusqu’à la confluence avec le ruisseau d’Auzillargues (limite aval).
– Sur le ruisseau de la Thune (commune des Plantiers) : des sources à la limite de la propriété Clément (50 m en amont de la confluence).
– Sur la Borgne (commune des Plantiers) : des sources à la confluence avec le ruisseau de Tomesque.
– Sur le ruisseau des Cans : de la confluence du ruisseau de Tiredos (limite amont) au pont de la D 20 (limite aval).
– Sur la Borgne et la Hierle (commune des Plantiers) : du pont de pierres sur la Borgne et de l’escalier Fustinoni sur la Hierle (limite amont) au barrage DFCI (limite aval).
– Sur la Hierle (commune des Plantiers) : de la limite amont de la propriété Verdier à la chaussée d’irrigation en aval.
– Le ruisseau du Valescure (commune de Peyrolles) : en totalité, des sources à sa confluence avec le Gardon.
– Sur le Gardon de Saint Jean (commune de Saumane) : du pont de Saumane au pont du Doudou.
– Sur le Gardon de Saint Jean (commune de l’Estrechure) : du pont de la D 152 à la confluence avec le ruisseau de Gramentes.
– Sur le Brion (commune de Saint Jean du Gard) : de la confluence des ruisseaux de la Corgne et de la Beaumette de Brion (limite amont) jusqu’à 1 500 m vers l’aval.
– Sur le Boissesson (commune de Saint Jean du Gard) : 300 m en amont et en aval du pont des Abeillères.
– Sur le ruisseau de Perjurade (commune de l’Estrechure), sur 800 m depuis 350 m en aval du mas de la Jasse (propriété de M. Keyzer) jusqu’à 450 m en amont du Mas de la jasse.