Souvenir
HISTOIRE
L'Estréchure : Souvenir
Les noms de nos morts de la Grande Guerre ont pour certains un lien avec leur fiche biographique conservée par le ministère de la défense; pour les autres, aucune recherche n’a abouti (voir les liens ci-dessous).
ANDRE Elie
ANDRE Louis
AVESQUE Emile
BORGNE Emile
DAUMET Gaston
DELTEIL Roger
DURAND Laurent
DURAND Philemon
FESQUET Gaston
HILAIRE Achile
HOURS Elie
JULIAN Albin
LAPIZE Paul
LIAUTARD Charles
LIAUTARD Paul
MANEN Henri
MARTIN Albert
MASSAL Albert
MASSAL Georges
MASSAL Leopold
MEJANELLE Leon
MOINA Emile
MOURGUES Elie
PASSET Jules
PELAT Daniel
PERRIER Emile
POUJOL François
TEISSIER Florent
TEISSIER Prospert
VERDIER Alfred
Nous avons souhaité rendre hommage ici à ceux qui ont donné leur vie pour notre Pays.
Michel Brot , créateur du site, avait une pensée particulière pour son grand-père, Georges MASSAL et ses deux frères Albert et Léopold, les trois fils de mes arrière grand-parents, morts durant la Grande Guerre.
Ils reposent sur leurs terres de Millérines.
Pour d’autres renseignements, vous pouvez consulter le site suivant:
Marius Duport: Un instituteur estréchurois au Mont Valerien (Paris) .
Né en 1919, il était le fils d’Hippolyte et de Thérèse, née Rebuffat, qui après la mort de son mari en 1935, devint la gouvernante de l’Abbé Duplan (sa « cuisinière » comme il disait). Marius était le benjamin de 3 garçons. Bon élève, ayant le goût de la caricature et du canular; bon danseur aimant les fêtes et les bals.
En 1937, il entre à l’Ecole Normale de Nîmes. A la rentrée 1942, juste démobilisé de son service militaire (nov. 39- sept. 42), il rejoint son poste d’instituteur à l’Estréchure. Il enseigne dans le hameau de Vallongue jusqu’à Noël 1942.
Début 1943, il a disparu !! Sur le tableau de sa classe, on découvrira ce message : « L’instituteur est parti défendre la liberté ».
Son projet de rejoindre les Forces Françaises Libres, en Afrique du Nord, s’est formé en novembre 1942 suite à l’appel du général de Gaulle.
Avec son ami Julot, soutenu par l’Abbé Duplan, Marius part de Nîmes le 3 Janvier. En train. Un passeur l’aidera à franchir la frontière espagnole. Les 2 compères se retrouvent à Barcelone…où ils sont arrêtés par la Police et incarcérés jusqu’en Avril. Enfin libérés, ils arriveront à Casablanca, via le Portugal, en Mai. Ils traverseront alors l’Afrique du Nord par le Sud et parviendront en Tunisie pour y intégrer la 1ère Division Française Libre alors que s’achèvent les combats pour libérer ce protectorat.
De ce pays, les Alliés se préparent à débarquer en Italie; en Sicile, puis à Naples en Juillet 1943 avant de remonter vers Rome : mais pour cela il faut franchir les Abruzzes et faire « sauter » le verrou défensif du Monte Cassino !
Promu sous-lieutenant fin 1943, Marius s’illustre dans des combats longs et périlleux. C’est dans l’offensive victorieuse du Garigliano qu’il sera mortellement blessé, le 13 Mai 1943. La progression des Alliés s’accélère alors : le 15 Août ils débarquent en Provence, le 24 ils entrent dans Nîmes….
Les cendres de Marius Duport seront transférées au Mont Valérien.
(D’après Marius Duport ,ouvrage de Giovanni Garelli, éd. Lacour-1994)